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Le train arrive maintenant à la Grande Arche. Le quai grouille de voyageurs qui circulent dans plusieurs directions, se croisant entre files compactes. Comme ces colonnes de fourmis disciplinées qui transportent machinalement leur butin au fond de la fourmilière. Il faut se faufiler sans prendre de coups, et réussir à forcer des passages dans la masse humaine. Pas facile avec mes cinquante kilos, face à ces grands bourrus frisant le quintal, qui m’accordent peu de considération depuis leurs presque deux mètres. Ils sont comme des tankers au milieu de frêles chaloupes, suivant leur route sans égard pour les miniatures. Les règles de galanterie n’ont pas de place dans leur code de navigation.